16 oct. 2007

Y'a pas que les culs dans la vie (y'a bibi aussi)

une confession de Lucette Chèsenbois


Je suis un élément indispensable pour vos coups de fatigue misérables et récurrents. Mon seul passe temps : voir défiler des culs. Et non des moindres.

Mon moment préféré : lorsque je suis aussi vide que la cervelle d'une blonde. Non écrasée par le poids d'un postérieur de pachyderme, ni tailladée par les os trop apparents d'une anorexique chronique, je goûte avec délectation le parfum de la liberté. Trop courte hélas, deux niais m'ont prise pour un tabouret. "On ne s'assoit pas à deux !" m'écriais-je en m'apercevant avec horreur que le double fessier n'en était qu'un.

Malheur à moi, simple chaise de faculté. Je ne m'acoquine qu'à contre coeur avec ces rondeurs parfois nauséabondes que ma pauvre condition m'oblige à supporter de 8h à 20h, du lundi au vendredi hors vacances scolaires.

Mais pourtant , ô miracle ! je ne suis pas la plus à plaindre. Ma copine chaise de salon s'est faite dépouillée par des monstrueuses petites têtes blondes. Je me plaignais des pets inopportuns tandis qu'elle se faisait maltraiter, ballottée de place en place pour finir dans la cabane au fond du jardin.

3 commentaires:

joel ronez a dit…

pas de cours demain, car le bidule qui roule sur les rails va manquer...

Des bidules a dit…

Oh ben zut ! On se faisait une joie !
(ça évidemment c'est pour, dans le cas éventuel d'un nouveau passage ici, inciter le bidule qui sert à écrire en rouge à préférer un A+ à un F-)

joel ronez a dit…

-> LE COURS EST REMPLACE PAR UN FLASHMEETING EXPERIMENTAL en VISIO de 15h à 16H à cette adresse (pour ceux qui peuvent): http://fm-openlearn.open.ac.uk/fm/05dbe4-894