13 oct. 2007

Les ballerines décrochent

une confession de Mimi Balrine


Je suis une petite ballerine très sympathique et, dans le magasin où j'étais en vente, j'attendais avec impatience qu'une jeune fille m'adopte pour vivre de grandes aventures. Je voulais voir le monde.
Et je l'ai vu, d'en bas. Ou plutôt j'en ai vu.

Toute cette poussière qui me faisait tousser, cette boue qui me crassait. Ou encore cette pluie qui me trempait jusqu'aux os (enfin façon de parler, vous voyez ce que je veux dire) tandis que l'on m'abandonnait grelottante derrière la porte de la maison, à la merci des courants d'air. Sans oublier ces maudits cailloux ou épines qui traînaient et me rentraient dans le cuir.

Bref, j'ai décidé de jeter l'éponge. Plus question de subir tout ça. Mais j'ai bien compris que ça ne se ferait pas selon mes souhaits. La semaine dernière, j'ai donc pris les choses en main. J'ai craqué et voilà le résultat. Mais à moi la retraite bien méritée!

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